Et nos morts ?
Format BrochéAuteur : Collectif
Description
Dispute
Stéphanie Sauget, historienne : " En finir avec le déni de la mort ? Autour de Philippe Ariès "
Recherche
Raphaëlle Guidée, littérature comparée : autrice de Mémoires de l'oubli. William Faulkner, Joseph Roth, Georges Perec et W.G. Sebald (Paris, Classiques Garnier, 2018). Dans cet ouvrage, montre comment le récit romanesque donne un statut aux morts inapaisées (i.e. générées par les violences de masse, entreprises génocidaires). Son article irait toutefois jusqu'au présent, pour évoquer les reconfigurations récentes du deuil.
Valérie Albac, historienne du deuil et de ses vêtements : " Peindre couleur bois de ton moyen plafond gris-bleu clair six mois de deuil " Le deuil, une étiquette sans affect ? " : pour ce dossier, propose un texte inédit à partir d'extraits de presse, rubrique " courrier " dans laquelle les lecteurs posent une diversité de questions sur le temps et les tenues de deuil (pour une sur, pour une grand-mère), et ce pèle mêle avec des préoccupations les plus triviales.
Saskia Meroueh, historienne : " Commémorer les défunts par corps. Tatouages post-attentat et deuil collectif à Manchester. " Faire son deuil des morts dans un attentat au centre de nos villes a poussé, et pour la première fois dans leur vie, un nombre de gens non négligeable à tatouer cette perte et cet événement sur leur peau, sorte de mémorial personnel et durable, de rituel à la fois individuel et collectif.
Emmanuel Saint-Fuscien, historien : " Au-delà de la minute de silence ? L'hommage aux morts des attentats de 2015 en milieu scolaire ".
Georges Didi-Huberman : " Parler, par les yeux, avec les morts ". Sur la présence des morts dans la vie des vivants, dans l'agir des vivants, au Mexique.
Expérience
Thomas Giraud, juriste, écrivain : " Cimetière de la Miséricorde (2 septembre-4 décembre 2019) ". Sous la forme d'un journal, ses traversées et déambulations quotidiennes dans un cimetière nantais, où il observe les traces d'une transformation du rapport des vivants à l'espace des morts, et réfléchit en particulier à l'apparition de nouvelles marges socio-spatiales.
Christine Détrez, sociologue : propose un montage de mails et d'images pour faire le récit d'une expérience " d'imposture " rendue possible par les virtualités d'Internet : se faire passer pour sa mère morte.
Cloé Drieu, historienne : " Le deuil à fleur de peau. Photographies d'une cérémonie de deuil chez les Bakhtiari (40ème jour) Iran (province d'Isfahan) 2003 ".
Pierre Christin, écrivain et scénariste de bande dessinée : " Mon corps est son tombeau " : témoignage illustré par Sébastien Verdier : Vivre au quotidien avec l'organe d'un mort.
Maylis de Kerangal, écrivaine : Nouvelle littéraire
Arnaud Esquerre, sociologue : À chaud. Autour du covid 19.
Comment ça s'écrit ?
Chowra Makaremi : écriture documentaire et sciences sociales
Dominique Memmi : écrire le corps social
Caractéristiques
Caractéristiques
- Format
- Broché
- Auteur(s)
- Collectif
- Collection
- Sensibilités
- Date de parution
- 28/01/2021