Lycéens et pratiques scientifiques

En société occidentale, l&aposenfant appartient à ses géniteurs. Chez d&aposautres populations, cette prétention à l&aposexclusivité est jugée excessive, car beaucoup de membres du groupe familial (ou du voisinage) peuvent revendiquer la garde de l&aposenfant. Ceci implique des conceptions différentes de l&aposorganisation, de parenté, de l&aposalliance, de la résidence. Au lieu d&aposêtre un pseudo-descendant comme on tend à le considérer en Occident, il se pourrait bien que l&aposadopté soit une sorte d&aposallié et que sa présence serve tantôt à renforcer un mariage qui a eu lieu, tantôt à marquer la place de celui qui n&aposa pu s&aposeffectuer. A partir de linventaire d&aposun très grand nombre de societés (africaines, océaniennes, asiatiques...) où l&aposenfant circule beaucoup, l&aposauteur dégage les constantes de cette intense mobilité mais décrit aussi les diverses formes qu&aposelle emprunte, ses principaux usages et la variété de ses causes.