Barlovento

A l'aube, un guajiro qui traversait un gué, avait découvert deux corps échoués au bord de la rivière. Le corps nu d'une jeune femme au dos perclus d'écailles enlaçant celui d'un homme aux cheveux bouclés, plaqués sur un visage d'ancien. Leurs doigts emmêlés, leurs jambes nouées. Leurs poitrines collées. L'un sur l'autre, l'un dans l'autre, soudés, imbriqués pour l'éternité semblable à une sculpture de Rodin. Leurs yeux ouverts pour regarder jusqu'au bout, la vie qui s'en allait...
Toledano a passé 60 ans, une vie bien remplie de grand reporter qui l'a conduit à couvrir de nombreux conflits sur la planète et notamment en Amérique Latine, mais dont il ne lui reste que des souvenirs. A son âge il rêve de vivre une dernière passion amoureuse, un peu comme un condamné souhaite jouir de sa dernière cigarette. C'est à Barlovento, un petit village de la Sierra Nevada en Colombie, que ce rêve fou va se réaliser en rencontrant, à la lisière du pays des prêtres Kogis, une jeune femme étrange qui va lui faire perdre tout sens de la mesure et le faire pénétrer dans l'univers du chamanisme jusqu'à lui faire croire à l'éternelle jeunesse...Un récit où la réalité se confronte à la fiction où la poésie pèse de tout son poids dans l'écriture d'une histoire presque vécue.
Ce roman, en partie biographique, est un hommage rendu par l'auteur à ces écrivains sud-américains dont il a toujours dévoré les livres comme José Cortazar, Gabriel Garcia Marquès, Jose-Luis Borges ou encore Jorge Amado qu'Alain Ammar a bien connu (Voir son livre: Sartre, passions cubaines chez Robert Laffont) ou le cubain Alejo Carpentier, un hommage à ce réalisme magique, à ces nouvelles fantastiques qui ont bercé ses années de jeunesse.Ancien Grand reporter, rédacteur en chef à TF1, éditorial manager du magazine Dandy, Alain Ammar a publié plusieurs ouvrages sur Cuba et sa révolution et a sillonné la Planète à la rencontre de ceux qui ont fait l'actualité. En écrivant Barlovento, il a voulu donner une dimension féerique à un épisode qui a marqué sa vie.


Ce roman, en partie biographique, est un hommage rendu par l'auteur à ces écrivains sud-américains dont il a toujours dévoré les livres comme José Cortazar, Gabriel Garcia Marquèz, Jose-Luis Borges ou encore Jorge Amado qu'Alain Ammar a bien connu (Voir son livre: Sartre, passions cubaines chez Robert Laffont) ou le cubain Alejo Carpentier, un hommage à ce réalisme magique, à ces nouvelles fantastiques qui ont bercé ses années de jeunesse.
L'auteur habite 75016 (Porte de St-Cloud)