Soni Tenin Bakari ou lombre de lempire
Format BrochéAuteur : Mamadi Kourouma
23,05 €
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sur cet article
Description
Au camp des tirailleurs de Kankan, en ce mois davril 1891, Archinard prépare la prise de Bisandougou. Celle-ci signera la fin de la plus grande expansion militaire, jamais-vue depuis la fin de lempire du Mali. Les renforts venus de Siguiri avaient grandi le nombre des hommes à la chéchia rouge, précédés par lartillerie attelée à des chars de chevaux, sous le commandement du caporal Babassi. Lhomme, sur son coursier, avait récité la Fatiha avant de le monter. « Allah ! Protège-nous de légarement de ceux qui nont pas eu ta lumière et mets-nous dans le droit chemin ».
Ce droit chemin qui était passé par Bamako et avait eu raison du roi des Bambaras à la citadelle réputée imprenable. Par Ségou où Ahmadou, pris à son propre piège, sétait rendu. Et par Dinguiraye où Aguibou navait pu résister au-delà des premières salves, visait aujourdhui le cur du Wassoulou. Lantre du nouveau protecteur de la forêt, Samori, lhomme de destin de Soni Tenin Bakari de Macenta. Babassi espéra vivement quaucun orgueil ne pousserait le Faama à sacrifier ses troupes.
Loin devant, le blanc de la tenue du lieutenant Orsat, contrastait avec le roux de celle du Capitaine Hugueni. Létoffe de poussière ocre, que traînait la colonne sous les galops des étalons, couvrait le lieutenant Arlabosse. Sa longue pipe au coin des lèvres, la mine fermée par le stress, Hugueni caracolait à la tête de ses hommes, comme le ferait son Général darmée un 14 Juillet à Paris.
Ce droit chemin qui était passé par Bamako et avait eu raison du roi des Bambaras à la citadelle réputée imprenable. Par Ségou où Ahmadou, pris à son propre piège, sétait rendu. Et par Dinguiraye où Aguibou navait pu résister au-delà des premières salves, visait aujourdhui le cur du Wassoulou. Lantre du nouveau protecteur de la forêt, Samori, lhomme de destin de Soni Tenin Bakari de Macenta. Babassi espéra vivement quaucun orgueil ne pousserait le Faama à sacrifier ses troupes.
Loin devant, le blanc de la tenue du lieutenant Orsat, contrastait avec le roux de celle du Capitaine Hugueni. Létoffe de poussière ocre, que traînait la colonne sous les galops des étalons, couvrait le lieutenant Arlabosse. Sa longue pipe au coin des lèvres, la mine fermée par le stress, Hugueni caracolait à la tête de ses hommes, comme le ferait son Général darmée un 14 Juillet à Paris.