Ibn
Ibn
Asya Djoulaït
272 pages
Asya Djoulaït
272 pages
24,04 €
TTC
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Description
Le grand maigre allongé sur le corps de sa mère s’appelle Issa et se surnomme Ibn, le fils de en arabe. Et depuis ce soir, Ibn est orphelin. Lorsqu’il est rentré de l’école, il a trouvé Leïla, inanimée, sur son tapis de prière. Après avoir essayé de la réveiller, il a compris. Et le souvenir du décès de son père neuf ans plus tôt l’a saisi ; le corps de Youssef avait dû être rapatrié « au pays ». Plus que tout, il craint qu’on veuille de nouveau lui voler le corps de son parent. Alors, comme Antigone, Ibn va se dresser contre la raison, la loi et la morale, et décider de n’avertir personne, de veiller seul sa mère et de l’enterrer lui-même, ici, à Montreuil, selon le rite musulman. Il connait peu la religion, Dieu, le sens des prières, mais sa mère y tenait. Il va devoir apprendre en un instant. Grandir en un éclair.
Du mardi au vendredi, de la découverte de sa mère sans vie à sa mise en terre, on va et vient avec lui du huis-clos troublant de leur appartement, où Ibn veille le corps de Leïla qui peu à peu se délite, au monde dehors, la Mosquée de Paris, les forums dédiés aux pratiquants ou chez Leroy Merlin, où il ira chercher conseils pour construire le mausolée qu’il rêve naïvement d’ériger pour elle. Chaque chapitre, écrit à l’os, s’ouvre par l’une des cinq prières quotidiennes qu’Ibn fait plus consciemment à mesure qu’il trouve en lui ce Dieu qu’il invective, craint, appelle, et va bâtir à sa manière pour combler le vide laissé par le décès de ses parents.
Un deuxième roman aussi troublant qu’inoubliable.
Du mardi au vendredi, de la découverte de sa mère sans vie à sa mise en terre, on va et vient avec lui du huis-clos troublant de leur appartement, où Ibn veille le corps de Leïla qui peu à peu se délite, au monde dehors, la Mosquée de Paris, les forums dédiés aux pratiquants ou chez Leroy Merlin, où il ira chercher conseils pour construire le mausolée qu’il rêve naïvement d’ériger pour elle. Chaque chapitre, écrit à l’os, s’ouvre par l’une des cinq prières quotidiennes qu’Ibn fait plus consciemment à mesure qu’il trouve en lui ce Dieu qu’il invective, craint, appelle, et va bâtir à sa manière pour combler le vide laissé par le décès de ses parents.
Un deuxième roman aussi troublant qu’inoubliable.