Dysphoria Mundi
Editions GRASSET
Format BrochéAuteur : Paul B. Preciado
Format BrochéAuteur : Paul B. Preciado
30,33 €
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sur cet article
Description
«  Puisque mon désir de vivre en dehors des prescriptions normatives de la société binaire hétéro-patriarcale a été considéré comme une pathologie clinique caractérisée sous le vocable de «  dysphorie de genre  », il m'a paru intéressant de penser la situation planétaire actuelle comme une dysphorie généralisée. Dysphoria mundi  : la résistance d'une grande partie des corps vivants de la planète à être subalternisés au sein d'un régime de savoir et de pouvoir patriarco-colonial.  »
Tel est le point de départ de ce livre de «  philosophie documentaire  » où l'auteur, malade du covid et enfermé seul dans son appartement, emprunte à tous les genres (essai, fiction, journal) pour raconter à sa façon un monde dont les différentes horloges se sont synchronisées au rythme du virus, mais aussi du racisme, du féminicide, du réchauffement climatique&hellip et de la rébellion à venir. Une manière de carnet philosophico-somatique d'un processus de mutation planétaire en cours.
Si la modernité disciplinaire était hystérique  si le fordisme, héritier des séquelles des deux guerres mondiales sur la psyché collective, était schizophrène  le néolibéralisme cybernétique, lui, est dysphorique.
L'hypothèse centrale de cet essai  : les événements qui se sont produits pendant la crise du covid à l'échelle mondiale marquent le début de la fin du réalisme capitaliste.
Sommes-nous condamnés à croire tout savoir et ne rien pouvoir faire pour changer le cours des choses (paranoïa conspirationniste) ou continuer à tout faire de la même manière mais sentir que plus rien n'a de sens  (dépression individualiste)  ? Non  : il est possible de franchir le pas vers une autre épistémologie terrestre. Encore faut-il refuser la nouvelle alliance du néolibéralisme numérique, des rhétoriques néo-nationalistes, l'explosion des inégalités économiques, des violences raciales, sexuelles et de genres, la destruction de la biosphère pour initier un profond processus de décarbonisation, de dépatriarcalisation, de décolonisation  : c'est l'«  hypothèse révolution  » dont ce livre pose les prolégomènes&hellip
Tel est le point de départ de ce livre de «  philosophie documentaire  » où l'auteur, malade du covid et enfermé seul dans son appartement, emprunte à tous les genres (essai, fiction, journal) pour raconter à sa façon un monde dont les différentes horloges se sont synchronisées au rythme du virus, mais aussi du racisme, du féminicide, du réchauffement climatique&hellip et de la rébellion à venir. Une manière de carnet philosophico-somatique d'un processus de mutation planétaire en cours.
Si la modernité disciplinaire était hystérique  si le fordisme, héritier des séquelles des deux guerres mondiales sur la psyché collective, était schizophrène  le néolibéralisme cybernétique, lui, est dysphorique.
L'hypothèse centrale de cet essai  : les événements qui se sont produits pendant la crise du covid à l'échelle mondiale marquent le début de la fin du réalisme capitaliste.
Sommes-nous condamnés à croire tout savoir et ne rien pouvoir faire pour changer le cours des choses (paranoïa conspirationniste) ou continuer à tout faire de la même manière mais sentir que plus rien n'a de sens  (dépression individualiste)  ? Non  : il est possible de franchir le pas vers une autre épistémologie terrestre. Encore faut-il refuser la nouvelle alliance du néolibéralisme numérique, des rhétoriques néo-nationalistes, l'explosion des inégalités économiques, des violences raciales, sexuelles et de genres, la destruction de la biosphère pour initier un profond processus de décarbonisation, de dépatriarcalisation, de décolonisation  : c'est l'«  hypothèse révolution  » dont ce livre pose les prolégomènes&hellip
Caractéristiques
Caractéristiques
- Format
- Broché
- Auteur(s)
- Paul B. Preciado
- Collection
- essai français
- Date de parution
- 16/11/2022